Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

La rivière Richelieu a meilleure mine

durée 00h00
26 août 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Annabelle Baillargeon

ENVIRONNEMENT. La qualité de l'eau de la rivière Richelieu s’améliore depuis 35 ans. Selon l’évolution temporelle de 1999 à 2008, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques calcule que la quantité de coliformes fécaux et de phosphore, l’un des principaux contaminants de la rivière, a diminué.

Malgré tout, la qualité de l’eau au nord de Saint-Jean-sur-Richelieu, où se situe la station de surveillance en amont, pour la région de Chambly, est jugée douteuse pour la période de 2011-2013. Les rivières des Hurons et L'Acadie, qui se déversent dans le bassin de Chambly et dans la rivière Richelieu, affichaient d'ailleurs toutes deux une eau de très mauvaise qualité.

Pour arriver à cette analyse, le ministère se base sur l’indice de qualité bactériologique physico-chimique (IQBP), qui tient compte de six variables: les coliformes fécaux, les matières en suspension, la chlorophylle A, le phosphore total, l'azote ammoniacal et les nitrates-nitrites.

Avec le prélèvement d’échantillons mensuels de mai à octobre inclusivement, le calcul de l’IQBP se fait à partir des données de trois années consécutives.

Marc Simoneau, biologiste des milieux aquatiques à la Direction du suivi de l’état de l’environnement, soutient que les matières en suspension (MES) sont les principales responsables du mauvais rendement de l’eau puisée à Chambly et dans les environs.

« Si l'on en fait abstraction, la qualité générale de l'eau est d'un niveau satisfaisant. Les concentrations élevées de MES sont liées à la proportion de territoire agricole du bassin versant, qui est dominé par les cultures annuelles. »

La fréquence de dépassements du critère de qualité de l'eau du phosphore (30 µg P/l) demeure toutefois élevée, à 67%, ajoute-t-il.

Conditions météorologiques

Les conditions météorologiques influencent également la qualité de l’eau de la rivière. Selon Marc Simoneau, les résultats seront meilleurs par temps sec. Les périodes pluvieuses génèrent du ruissellement dans les zones urbaines et agricoles, ce qui entraîne une détérioration de l’état des eaux.

Malgré tout, les interventions d’assainissements effectuées depuis 1979 ont eu un impact, puisque l'état du Richelieu fait meilleure figure. Cette amélioration est bénéfique pour le fleuve Saint-Laurent et pour le lac Saint-Pierre, qui se trouve en aval immédiat de l’embouchure de la rivière.

Avec la collaboration d'Isabelle Laramée

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 15 mai 2025

Les automobilistes veulent qu'on répare les routes avant d'en construire d'autres

Les automobilistes québécois estiment que Québec devrait mettre toute nouvelle construction d’infrastructure routière sur la glace et consacrer les budgets qui y sont destinés à réparer les routes existantes. C’est à tout le moins l’avis de huit membres du CAA sur 10 (79 %) qui se sont dit «favorables à la suspension temporaire de tout projet de ...

Publié le 13 mai 2025

Explosion des coûts des Maisons des aînés: les CHSLD privés à la rescousse

Avec le coût des Maisons des aînés qui explose, les CHSLD privés conventionnés proposent une solution: de plus petits établissements moins chers à réaliser. La semaine dernière, on apprenait dans La Presse et Le Devoir que le prix par chambre des projets de Maisons des aînés pouvait aller jusqu'à 1,8 million $. La ministre responsable des ...

Publié le 12 mai 2025

Contrôleurs routiers: les négociations n'ont pas repris depuis le rejet de l'entente

Les négociations entre Québec et les constables du contrôle routier n'ont toujours pas repris, depuis que ceux-ci ont rejeté l'entente de principe qui était intervenue quant au renouvellement de leur convention collective. Les membres de la Fraternité des constables du contrôle routier avaient rejeté, dans une proportion de 53 %, l'entente de ...