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Deux Québécois sur trois connaissent une personne ayant souffert d'un problème de santé dû au tabac

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19 janvier 2015
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

En ce Jour 1 de la Semaine pour un Québec sans tabac, le Conseil québécois sur le tabac et la santé dévoile un sondage Léger selon lequel 66 % des Québécois connaissent une personne qui a déjà souffert d’un problème de santé causé par le tabac.

«Deux Québécois sur trois sont touchés par la souffrance occasionnée par la consommation de tabac, soit parce qu’ils sont eux-mêmes malades, ou parce qu’un proche ou une connaissance est atteint ou a déjà été atteint d’un problème de santé lié au tabagisme. C’est énorme et cela illustre l’ampleur des conséquences du tabagisme dans l’ensemble de la population», a affirmé le directeur général du Conseil québécois sur le tabac et la santé, Mario Bujold, lors du dévoilement des données ce matin.

La Dre Céline Bergeron, pneumologue au CHUM, a décrit les conséquences les plus souvent observées chez les fumeurs malades, d’après ce même sondage, soit : «le recours fréquent aux services et soins de santé (45 %)», « la prise de médicaments sur une longue période (41 %)» ou même, «l’invalidité (22 %)». Pour Dre Bergeron, «ce sont des effets néfastes que j’observe quotidiennement dans ma pratique. Le tabac cause des problèmes de santé qui minent la qualité de vie. Ça va des problèmes courants, comme la mauvaise maîtrise de l’asthme, jusqu’aux cas les plus graves de cancers, trop souvent fatals.»

Phénomène très inquiétant, on observe également chez les fumeurs malades « la difficulté à faire des activités sportives (37 %) », « la difficulté à se déplacer (35 %) » et « la difficulté à effectuer des tâches courantes (30 %) ». C’est d’ailleurs le cas de Françoise Desrosiers, une ex-fumeuse atteinte d’emphysème sévère : « J’ai dû réduire mes horaires de travail […], ça change une vie, ça change un budget. À 47 ans, tu ne peux plus faire de vélo. Avant, j’en faisais une heure. Aujourd’hui, je n’en fais même plus trois minutes! », a-t-elle témoigné dans une capsule vidéo disponible à compter d’aujourd’hui sur la page Facebook Monde sans fumée.

«Ce témoignage me parle beaucoup, parce que plusieurs de mes proches ont vécu ces souffrances», a commenté le porte-parole de la Semaine pour un Québec sans tabac 2015, François Massicotte. «J’invite chacun à partager la capsule vidéo de Françoise sur sa page Facebook, comme je l’ai fait moi-même. C’est une façon simple de sensibiliser son entourage aux méfaits du tabagisme», a-t-il mentionné.

La Semaine encourage les personnes désirant s’affranchir du tabac à profiter des trois services d’abandon du tabagisme j’Arrête : la ligne téléphonique sans frais (1 866 JARRETE – 1 866 527-7383), les centres d’abandon du tabagisme présents dans toutes les régions du Québec ainsi que les conseils et le soutien offerts sur Internet. Le ministère de la Santé et des Services sociaux soutient également d'autres interventions permettant aux fumeurs de cesser de fumer, dont le service de messagerie texte pour arrêter le tabac (www.smat.ca) opéré par la Société canadienne du cancer — division du Québec.

La Semaine pour un Québec sans tabac se déroule du 18 au 24 janvier 2015. Ayant pour slogan «Le tabac fait souffrir ses victimes, avant de les tuer», la campagne met en lumière les grandes épreuves que traversent les fumeurs en fin de vie en raison d’une maladie causée par le tabac. Coordonnée par le Conseil québécois sur le tabac et la santé, la Semaine est réalisée avec le soutien financier du ministère de la Santé et des Services sociaux et l’appui de centaines d’organismes, d’entreprises et de médias partenaires.

 

SOURCE: Communiqué

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