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Le prochain ministre de l'Éducation sera surveillé de près par Jean-François Roberge

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27 février 2015
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Le député de Chambly et porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’Éducation, Jean-François Roberge, se dit soulagé du remplacement d’Yves Bolduc à la tête du ministère de l’Éducation.

Pour M. Roberge, l’annonce faite plus tôt en ce sens par le principal intéressé constitue «une bonne nouvelle, qui sera certainement accueillie favorablement par l’ensemble du réseau de l’Éducation au Québec.»

Quant à sa décision de quitter la vie politique, et donc de démissionner de son poste de député, celui-ci se dit «attristé du sort réservé à M. Bolduc par le Premier ministre, qui aura fait le choix de laisser pourrir la situation et mis son ministre et député dans une situation humainement intenable.»

Cependant selon le député, un changement à la tête du MELS était inévitable. Pour M. Roberge, qui a également été enseignant dans une école primaire de Saint-Basile-le-Grand pendant près de 17 ans, M. Bolduc avait depuis longtemps perdu la crédibilité requise pour être à la tête du MELS, un poste «névralgique au sein du gouvernement, et probablement l’un des plus importants au Québec.»

Questionné lors d'un point de presse tenu la semaine dernière à l’Assemblée nationale, M. Roberge avait affirmé qu’en raison de ses nombreuses bourdes, la démission d’Yves Bolduc dans ces fonctions était «une demande permanente de la CAQ».

Ces propos avaient par la suite été repris dans plusieurs médias étrangers, dans un contexte où M. Bolduc avait tenu des propos controversés cautionnant les fouilles à nu dans les écoles du Québec.

En plus de ce dossier, qui avait plongé le gouvernement libéral dans l’embarras, M. Roberge a formulé plusieurs autres reproches à M. Bolduc. «Son refus de rembourser la totalité de sa prime reçue pour des patients qu'il a laissés tombés, ses propos méprisants sur les bibliothèques scolaires, sa tentative de charcuter la commission scolaire des Patriotes et son penchant pour le nivellement vers le bas l'ont tout simplement disqualifié pour exercer un rôle de premier plan au gouvernement», énumère-t-il.

Si M. Roberge accueille favorablement le changement annoncé à la tête du ministère de l’Éducation, celui-ci affirme qu’il continuera d’avoir le gouvernement à l’œil. «Je souhaite au successeur de M. Bolduc la réussite dans ses nouvelles fonctions, mais je ne suis pas dupe. Les nombreuses mauvaises décisions prises par l'ex-ministre de l'Éducation étaient cautionnées par le Premier ministre et son Conseil des ministres au grand complet. Je demeurerai donc vigilant et continuerai de jouer mon rôle avec célérité», prévient-il. 

 

SOURCE: Communiqué

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