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Grève des travailleurs du Front commun syndical de la Montérégie le 28 octobre

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16 octobre 2015
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Les membres du Front commun syndical (FCS) en Montérégie seront en grève le 28 octobre prochain pour manifester leur mécontentement en raison des négociations qui n’aboutissent pas.

« Cela fera bientôt un an que nous négocions avec le gouvernement. Jusqu’à ce jour, il n’a toujours pas répondu à nos préoccupations concernant le retard salarial, la précarité d’emploi, le recours au secteur privé pour la prestation de services ou encore la dégradation de l’autonomie professionnelle des salariés du secteur public », a rappelé le président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Daniel Boyer dans un communiqué de presse publié sur le site Internet du Syndicat de la fonction publique du Québec.

Ce dernier ajoute que tant qu’il sera question de gel salarial du côté patronal, il sera impossible aux représentants syndicaux « d’entrevoir » une contre-offre.

« Notre calendrier de grève, basé sur le principe de gradation des moyens de pression, prévoit laisser tout l’espace nécessaire à la négociation. Nous commencerons, si nécessaire, la semaine du 26 octobre prochain, à raison d’une journée par région », a ajouté la vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Francine Lévesque.

Ainsi, les travailleurs du Front commun de la région seront à nouveau en grève les 12 et 13 novembre s’il n’y a d’entente d’ici là. Une grève nationale de trois jours est également prévue les 1er, 2 et 3 décembre.

« Nos membres sont très conscients des impacts éventuels sur la population d’un débrayage, mais l’intransigeance du gouvernement nous pousse à devoir augmenter les moyens de pression. Notre intention n’est pas de nuire à la population, mais bien d’améliorer nos conditions de travail et de garantir l’accessibilité à des services publics fortement malmenés par le gouvernement libéral. Le droit de grève est un droit constitutionnel reconnu par la Cour suprême qui s’applique également aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public », a enchaîné Mme Lévesque.

« Notre objectif n’est pas de faire la grève. Nous avons toutefois l’obligation de mettre toute la pression nécessaire sur le gouvernement libéral afin d’en arriver à un règlement pour préserver la qualité des services publics. Évidemment, avant d’exercer notre droit de grève, nous comptons utiliser tous les moyens nécessaires. Voilà pourquoi, [depuis lundi dernier], des actions de perturbations socio-économiques ont été menées dans l’ensemble des régions du Québec », a souligné la porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), Lucie Martineau.

Le calendrier des grèves

La grève d’une journée aura lieu le 26 octobre dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue, de Lanaudière, des Laurentides, du Nord-du-Québec, de l’Outaouais et du Saguenay—Lac-Saint-Jean.

Le 27 octobre, en plus de Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine, la région de Québec et les fonctionnaires et ouvriers de la fonction publique du Québec ainsi que ceux de l’Agence du revenu du Québec.

Le 28 octobre, ce sera au tour du Centre-du-Québec, de l’Estrie, de la Mauricie et de la Montérégie alors que les régions de Laval et de Montréal, de même que les salariés de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse manifesteront le 29 octobre.

S’il n’y a toujours pas d’entente d’ici le 9 novembre, une grève tournante de deux jours commencera les 9 et 10 en Abitibi-Témiscamingue, dans Lanaudière, dans les Laurentides, dans le Nord-du-Québec et au Saguenay—Lac-Saint-Jean.

Les 12 et 13 novembre, le Bas-Saint-Laurent, le Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, la Côte-Nord, l’Estrie, la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine, la Mauricie et la Montérégie, en plus des travailleurs de la fonction publique et ceux de l’Agence du revenu, seront en grève.

Les villes de Laval et de Montréal ainsi que les salariés de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse manifesteront les 16 et 17 novembre.

Finalement, une grève nationale de l’ensemble des membres du Front commun syndical aura lieu les 1er, 2 et 3 décembre prochain s’il n’y a toujours pas d’entente avec la partie patronale.

Mentionnons que le FCS est formé du SISP, de la CSN et de la FTQ. Il regroupe plus de 400 000 travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique au Québec.

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