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S'installer à Montréal ou en région: avantages et inconvénients

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2 juillet 2017
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C'est toujours un dilemme : s'installer dans la grande ville ou en région. Dans les faits et dans les chiffres récents, aussi bien Montréal que les régions environnantes bénéficient d'un certain engouement ; pas pour les mêmes raisons, cependant.

Montréal a le vent en poupe

Au mois de juin 2017, il s'est vendu plus de propriétés à Montréal que depuis ces 8 dernières années à la même époque. Ce n'est pas du jamais vu, mais le moral est au beau fixe chez les courtiers : +10% de ventes immobilières.

Peut-être parce que le choix est vaste lorsqu'il s'agit de trouver un courtier hypothécaire à Montréal. Ou peut-être parce que le marché des copropriétés est particulièrement vigoureux.

L'avantage d'un marché dynamique est la diversité du choix et des options de négociations. Autre avantage, l'investissement rapporte. Le prix moyen d'une résidence dans la région de Montréal est en hausse de 6% par rapport à l'an dernier, +9% pour une unifamiliale.

Malgré tout, c'est un marché stable. Le pourcentage d’hypothèques en souffrance est parmi les plus bas au Canada comme a pu relever Equifax en juin 2017. Et le taux d’inoccupation se maintient à 4,4% au Québec.

Les acheteurs étrangers : problème ou chimère ?

Après la taxe de 15% imposée à Vancouver aux acheteurs étrangers (pour éviter la spéculation), Toronto a emboîté le pas. Certains craignent alors que les spéculateurs poursuivent leur migration vers l'Est.

Mais les acheteurs étrangers ne représentent que 1,5% du marché dans la région de Montréal dans les neuf premiers mois de 2016, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). Il n'y a donc aujourd'hui encore rien à craindre.

Il est cependant intéressant de connaître les quartiers de prédilection des immigrants. Les Français, par exemple, privilégient Mont-Royal où le choix devient de force plus restreint (et les prix plus élevés).

Les avantages des régions

La décision de choisir de s'installer dans la seconde plus grande ville du Canada ou en région ne repose pas uniquement sur des considérations financières.

C'est pourquoi de plus en plus nombreux sont ceux qui choisissent l'éloignement. Les récentes données du recensement ont mis en lumière un étalement urbain important.

Les familles préfèrent la proximité de la montagne ou des lacs. Elles augmentent leur facteur de mobilité et n'hésitent pas à mettre plus de distance entre leur logement et leur lieu de travail.

Pour en revenir aux prix des logements, ils sont évidemment plus bas en régions. La ville la moins chère au Pays pour la 5e année de suite est Moncton, une charmante communauté francophone du Nouveau-Brunswick. Plus généralement, le prix des maisons stagne depuis de nombreuses années dans les Maritimes.

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