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Les valeurs à la bonne place

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23 mars 2014
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Par Claudy Laplante-St-Jean

En novembre 2010, senseï Sylvain Lemire et sempaï Richard Forand ouvraient un petit local pour y enseigner leur passion, le karaté. Quatre ans plus tard, le duo de l'école Karaté Chambly est passé d'une trentaine d'élèves à plus de 200 et s'est même associé un autre spécialiste, sempaï Michael Frainetti, pour ouvrir un établissement à Marieville.

Ce qui fait la popularité de cet art martial ? Les valeurs qu'il véhicule, lancent d'emblée les deux hommes de l'école chamblyenne en ajoutant qu'on est loin de ce qu'on voit dans les films.

«Souvent, les parents ont peur que leurs enfants s'en servent pour se défendre et attaquer leurs petits frères. Ce n'est pas le cas. On montre plutôt comment se contrôler par le respect et la discipline», indique senseï Sylvain Lemire, qui compte plus de 30 ans d'expérience.

Dès l'âge de 3 ans, les petits karatékas peuvent enfiler leur premier kimono. «On ne veut pas que ça soit une corvée, on veut jouer au karaté. On fait de la discipline et ils apprennent à aimer ça. On veut rendre les parents fiers de l'évolution de leur enfant», continue M. Lemire à propos du groupe qu'il surnomme affectueusement les petits ninjas.

Le duo travaille aussi avec le renforcement positif plutôt que la punition. «On n’échappe pas aux push-up. Mais, par exemple, les petits font des push-up de lion, en rugissant. Il y a un côté travail-physique et un côté jeu», explique le professeur.

L'évolution personnelle est aussi au cœur de l'apprentissage. Ainsi, avant d'obtenir sa ceinture orange, un karatéka doit avoir fait 50 bonnes actions. «Notre objectif, c'est de faire de chaque élève une meilleure personne. C'est plus important les valeurs qu'un coup de pied, une figure ou une split. Ça va plus loin que la force physique», précise-t-il.

Des résultats concrets

Sandra Bolduc, adepte du karaté et mère de famille, raconte que le sport a vraiment changé la vie de son fils, qui éprouvait certaines difficultés à son entrée à l'école.

«Quand mon fils a commencé la maternelle, on s'est vite rendu compte qu'il avait des problèmes de concentration en classe et des problèmes de motricité en éducation physique. Il n'arrivait pas à rencontrer les exigences des professeurs. Il avait aussi de la difficulté à se faire des amis», confie la maman.

Après avoir commencé ses cours, la situation s'est rapidement améliorée. «En peu de temps, les professeurs ont vu la différence au niveau de sa concentration et sa motricité. Il s'est aussi fait beaucoup d'amis», ajoute-t-elle.

Karaté Don

Un cours de karaté familial de deux heures, accessible à tous, sera offert gratuitement à l'école Karaté Chambly, le 5 avril, de 11h à 13h. Tous les dons amassés iront à la Fondation <I>J'ai faim à tous les jours<I> afin de les appuyer dans leur soutien quotidien à la communauté. Pour chaque tranche de 25 $, une passe VIP pour trois cours gratuits à l'école de Chambly ou de Marieville sera remise.

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