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Agricultrice, de mères en filles

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5 novembre 2013
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Toute son enfance, Martine Koolen l'a passé dans les champs et la laiterie de la ferme de ses parents, à Richelieu. À 26 ans, la jeune femme s'apprête à réaliser son rêve de petite fille, alors qu'elle est à l'an un d'un transfert graduel de l'entreprise familiale, qui se déroulera sur 10 ans.

«Depuis que je suis petite, j'ai toujours voulu travailler ici. À cinq ans, je nettoyais déjà le fumier,  je donnais du foin aux veaux et je ramassais des roches dans les champs.  Des quatre enfants, je suis la seule qui a démontré de l'intérêt», explique la passionnée à propos de la Ferme Koostar.

Dans moins de 10 ans, Mme Koolen sera la troisième génération à gérer l'entreprise qui a vu le jour avec ses grands-parents maternels, il y a plusieurs années. «Ma mère, Ghislaine Bessette, a hérité de la ferme par sa mère, Thérèse, et a pris la relève avec mon père. Mes parents voulaient que ça soit un de leur enfant qui continue, que la ferme reste dans la famille», confie celle qui a fait des études en horticulture, puis en Gestion et technologies d'entreprise agricole à l'Institut de la technologie alimentaire à Saint-Hyacinthe afin de prendre les rênes de l'entreprise.

Avant de pouvoir s'occuper de la ferme à temps plein, celle-ci gère la production et la génétique du troupeau afin d'améliorer la longévité dans l'étable.

Pas de vacances pour les agriculteurs

Avec son conjoint, Mathieu Bergeron, Mme Koolen sera responsable de plus de 80 hectares de terres cultivables (maïs, orge, foin, etc.) et d'une soixantaine de vaches laitières. Un travail qui exige beaucoup de temps, d'efforts et qui ne fait jamais relâche.

Chaque matin, les deux amoureux se lèvent vers 5 h et vont faire la traite des bêtes pendant deux heures. Aux deux jours, la laiterie produit 2 500 gallons de lait.

Vient alors ensuite le temps de soigner les vaches, de les nourrir et de vérifier qu'elles vont bien. 

Le reste de l'avant-midi est dédié aux champs, à la maintenance et à la mécanique.

Vers 15 h 30, la routine recommence alors que le duo retourne soigner et traire les bêtes avant de terminer le soir venu.

«Ça ne me dérange pas de travailler sept jours sur sept. J'ai congé entre les traites! J'aime la diversité. Ici, chaque jour est différent. On apprend toujours quelque chose», conclut celle qui souhaite aussi un jour passer le flambeau à sa future marmaille.

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