Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Conférence de presse sur la COVID-19

Assouplissements des mesures sanitaires: la santé publique préfère être prudente

durée 16h00
9 février 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Léa Arnaud
email
Par Léa Arnaud, Journaliste de l’Initiative de journalisme local

Les autorités préfèrent prendre leur temps et évaluer progressivement la situation avant d’ouvrir toutes les vannes, d’après ce qui a été expliqué aujourd’hui par le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau, en conférence de presse.

Alors qu’il faisait le point sur la situation actuelle de la COVID-19 au Québec, il a précisé que le risque existe toujours « mais il est calculé. » Cela suite à l’annonce qui a été faite hier par le premier ministre du Québec, François Legault, quant à certains assouplissements des mesures sanitaires. 

Pour l’occasion, il était accompagné de la conseillère médicale stratégique senior de la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), Marie-France Raynault, et du médecin microbiologiste, expert clinique en appui à la gestion scientifique de la pandémie du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), Jean Longtin.

Les données récentes permettent à la santé publique de prévoir davantage les actions à poser prochainement et d’essayer d’élaborer des dates et un échéancier pour un retour à la normale. Les décisions sont prises en fonction des risques pour la population et de l’évolution des hospitalisations. D’ailleurs, puisque celles-ci sont de plus en plus courte durée, cela équilibre le fait qu’il y ait plus de gens hospitalisés en raison de la propagation du variant Omicron. « On sait qu’il y a un risque, mais on anticipe qu’on pourra le maitriser », a-t-il ajouté. 

En attendant, « les mesures de base doivent être maintenues parce que la pandémie n’est pas finie. » Donc, à ce jour, les relâchements progressifs annoncés hier par François Legault amènent au 14 mars prochain. « Le port du masque et le passeport vaccinal seront toujours de mise jusque là et après on verra. » Il explique également que toutes sortes d’informations doivent être prises en compte pour décider du maintien ou non des mesures et les changements à apporter.

Notons tout de même qu’entre 40 à 50 % des résidents du Québec ont eu la COVID-19 depuis le début de la pandémie selon les estimations faites à ce jour. Aussi, environ 25% des Québécois ont eu la COVID-19 au cours des dernières semaines, soit près d’un million de personnes. 

Celui qui faisait peur au gouvernement de par sa vitesse de propagation a trouvé plus rapide que lui, le variant BA2 qui se propagerait 30% plus vite que Omicron, mais heureusement, il ne serait pas plus dangereux.

Enfin, le Dr Boileau insiste sur l’importance de la vaccination pour mettre fin à la pandémie. 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 12h00

Le ministre Girard reste sur sa faim à propos d'un budget fédéral «dépensier»

Le ministre québécois des Finances, Eric Girard, est resté sur sa faim à propos du budget fédéral déposé mardi, qu'il juge dépensier, mais trop peu généreux pour le Québec sur plusieurs plans. En mêlée de presse mercredi matin, au lendemain de la présentation du budget par son homologue fédérale Chrystia Freeland, M. Girard a reconnu certains ...

durée Hier 9h00

André Fortin montre la difficulté d'obtenir un rendez-vous médical à Christian Dubé

Le député libéral de Pontiac, André Fortin, a profité de l'étude des crédits budgétaires mardi pour montrer au ministre de la Santé la difficulté d'obtenir un rendez-vous médical. En pleine commission parlementaire, M. Fortin s'est rendu sur le site «Rendez-vous santé Québec» pour essayer d'obtenir une consultation avec son propre médecin de ...

16 avril 2024

Voici les points saillants du budget fédéral présenté par Chrystia Freeland

Voici des points saillants du budget fédéral présenté mardi par la ministre des Finances, Chrystia Freeland: - Le déficit pour l’année financière 2023-2024 atteint 40 milliards $, soit exactement la limite que s’était fixée la ministre Freeland dans son énoncé économique de 2023. Pour 2024-2025, Ottawa prévoit un déficit de 39,8 milliards $. - ...