Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Entente avec Énergir et Boralex

Hydro-Québec en voie de devenir copropriétaire de ses premiers parcs éoliens

durée 07h00
20 avril 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Hydro−Québec met la table pour devenir copropriétaire de ses premiers parcs éoliens. La société d’État a annoncé avoir signé une entente avec Énergir et Boralex pour l’élaboration de trois projets dans la région de Charlevoix. 

Le partenariat prévoit une participation égale des trois sociétés dans une nouvelle expansion de l’éolien sur le territoire de la Seigneurie de Beaupré, ont confirmé conjointement Hydro−Québec, Boralex et Énergir, mardi matin. 

Les coûts de construction et les profits seront ainsi partagés à parts égales. 

Il s’agit des projets éoliens portant le nom Des Neiges dont le déploiement est prévu dans trois secteurs distincts dans les MRC de La Côte−de−Beaupré, de Charlevoix et potentiellement de La Jacques−Cartier. Chacun des secteurs comprendrait environ 60 à 80 éoliennes et une puissance de 400 mégawatts (MW), pour un total d’environ 1200 MW. 

Hydro−Québec achèterait l’énergie produite en vertu de trois contrats d’achat d’électricité afin d’«être intégrée dans le volume d’énergie disponible pour alimenter ses différents marchés», explique−t−on par voie de communiqué.

Sans préciser un chiffre, le prix d’achat de l’électricité par la société d’État sera «concurrentiel» et «plus avantageux» que le projet Apuiat, a indiqué une porte−parole chez Hydro−Québec, Caroline Des Rosiers, à La Presse Canadienne. 

Le parc Apuiat sur la Côte−Nord prévoit que l’électricité sera achetée au coût d’environ 6 cents le kWh, selon le contrat entre une société regroupant les communautés innues, Boralex et Hydro−Québec Production.

Les détails entourant l’échéancier et les coûts des projets Des Neiges dans Charlevoix ne sont pas dévoilés, mais les trois sociétés parlent d’investissements pouvant atteindre 3 milliards $. 

Il est précisé que la décision d’aller de l’avant avec chacun des projets reviendra à Hydro−Québec selon l’évolution de ses besoins. La demande en électricité étant forte et les projets étant assez avancés sur le plan réglementaire, la construction pourrait se mettre en branle rapidement dans les prochaines années, estime la société d’État. 

Pour Hydro−Québec, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son Plan stratégique de constituer un portefeuille de 3000 MW de capacité éolienne avec des partenaires d’ici 2026. Le processus d’appels d’offres se poursuivra en parallèle.

«À la faveur de la transition énergétique et de la croissance attendue des besoins en électricité au Québec, il est impératif de nous doter de la flexibilité requise en matière d’approvisionnements. La filière éolienne fait partie des outils dont nous disposons», a déclaré la présidente−directrice générale d’Hydro−Québec, Sophie Brochu, par voie de communiqué. 

Boralex et Énergir ont développé et exploitent les trois premières phases éoliennes sur la Seigneurie de Beaupré. Les projets ont été mis en service entre 2013 et 2015, comprenant un total de 164 turbines et une puissance de 364 MW. 

Différentes études sont en cours pour les projets éoliens Des Neiges. De nouvelles séances d’information sont également prévues auprès notamment des communautés autochtones. 

―――
Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Meta et La Presse Canadienne pour les nouvelles.

Frédéric Lacroix−Couture, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Loi pour protéger des élus: un organisme craint une application «abusive»

La Ligue des droits et libertés (LDL) critique vertement le projet de loi 57 qui vise à protéger les élus contre les menaces de citoyens, prétextant «l’existence de risques sérieux d’atteintes aux libertés fondamentales d’expression, d’opinion et d’association». L’organisme croit également que la pièce législative pourrait faire craindre à des ...

durée Hier 18h00

Taxe sur l'immatriculation: les villes dénoncent des frais «prohibitifs»

Les municipalités dénoncent des frais administratifs «prohibitifs» liés à la taxe d’immatriculation destinée au financement du transport collectif. En décembre, le gouvernement du Québec a fait adopter une loi qui permet aux villes de taxer les véhicules en fonction de leur consommation d’essence. «Les municipalités qui souhaitent se prévaloir ...

durée Hier 15h00

La FIQ relance sa négociation avec Québec sur cinq éléments

La FIQ repart au combat cette semaine, vraisemblablement dès mercredi, dans le but de finaliser la négociation pour ses 80 000 membres, à la suite du rejet de l'entente de principe par ceux-ci. Le conseil fédéral extraordinaire de la FIQ s'est réuni, lundi, pour préciser le mandat de négociation, avec cinq priorités. Ces priorités ont été ...