Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Dominic LeBlanc s'est entretenu avec la GRC et le SCRS après l'attaque contre Trump

durée 15h00
15 juillet 2024
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, s'est entretenu avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) après la tentative d'assassinat de l'ancien président américain Donald Trump.

«Ils ont passé en revue l'ensemble des menaces. Ils m'ont parlé de la vigilance accrue qu'ils ont mise en place depuis la tentative d'assassinat», a-t-il indiqué.

Le ministre LeBlanc a déclaré que le gouvernement ne parlerait pas de mesures de sécurité spécifiques.

«Mais je suis convaincu que la GRC fera le nécessaire pour protéger les dirigeants élus du Canada», a-t-il ajouté.

M. LeBlanc a également affirmé avoir échangé des textos avec le chef conservateur Pierre Poilievre, dimanche, pour l'assurer que des mesures étaient en place.

Le ministre a répondu aux questions des journalistes du Nouveau-Brunswick lundi matin, alors que l'ombre de la violence aux États-Unis pèse lourdement sur la scène politique canadienne.

La fusillade survenue samedi lors d'un rassemblement en Pennsylvanie a fait un mort et a blessé gravement deux autres personnes. Le tireur a été tué par le personnel des services secrets.

Après la fusillade, Donald Trump a dit qu’il allait bien. Il se trouvait lundi à Milwaukee pour la convention nationale républicaine.

Les politiciens canadiens ont condamné cet acte de violence et appelé à l’unité.

Le bureau du premier ministre a indiqué dimanche que Justin Trudeau s'était entretenu avec l'ancien président, réitérant qu'il n'y avait pas de place pour la violence politique et exprimant ses condoléances aux victimes.

Le président Joe Biden a affirmé dimanche qu'il avait ordonné un examen indépendant de la sécurité des événements ayant conduit à l'attaque contre son rival politique.

Lundi, M. LeBlanc a reconnu qu'il y avait eu des menaces de violence contre des politiciens canadiens, mais il n'a pas voulu donner de détails sur leur nombre, à qui elles étaient adressées et d'où elles venaient.

«Cela peut en fait encourager d'autres personnes à se comporter et à faire des choses qui sont manifestement inacceptables dans une démocratie», a-t-il expliqué.

M. LeBlanc a déclaré qu'Ottawa avait accordé des fonds supplémentaires à la GRC au cours des deux dernières années pour s'assurer qu'elle dispose de «tous les outils et le personnel nécessaires».

Il a ajouté qu’il est également important de garantir la sécurité des politiciens lorsqu’il s’agit d’attirer les gens vers la vie publique.

«Si vous voyez des discussions sur les menaces de violence, sur l'intimidation, sur les attaques sur les réseaux sociaux, il va être plus difficile d'amener de bonnes personnes à se manifester et à se mettre au service de leurs communautés.»

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 5 décembre 2025

Une troisième défaite du Oui serait «terrible» pour le Québec, dit Legault

Le premier ministre François Legault met en garde les Québécois contre l’élection d’un gouvernement dirigé par Paul St-Pierre Plamondon, rappelant que le chef péquiste veut absolument faire un troisième référendum et qu’une autre défaite du camp du Oui serait «terrible» pour le Québec. «J'entends beaucoup de souverainistes me dire: “il ne faut ...

Publié le 5 décembre 2025

10 000 mandats d'expulsion de l'ASFC sont actifs depuis plus d'un an

Plus de 10 000 mandats d'expulsion de l'Agence des services frontaliers du Canada sont actifs depuis plus d'un an, même si l'agence affirme que les expulsions ont atteint un niveau record. Les statistiques de l'ASFC montrent que plus de 33 000 mandats d'expulsion sont actuellement en attente. Le vice-président de l'agence, Aaron McCrorie, a ...

Publié le 5 décembre 2025

Ottawa lancera un «examen complet» du régime de classement des armes à feu

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Gary Anandasangaree, annonce qu'Ottawa va réaliser «sous peu» un «examen complet» du régime de classement des armes à feu. Selon le ministre Anandasangaree, ce processus de révision du programme comprendra des consultations avec les communautés autochtones au sujet de la carabine semi-automatique ...