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Une sale odeur de cochon !

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8 janvier 2012
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Voisin d’une porcherie, la miellerie de Guillaume Turmine est envahie d’odeurs nauséabondes lorsque le vent se retrouve en direction de son terrain. À bout de ressources, l’apiculteur de Saint-Mathias-sur-Richelieu dénonce l’inaction de la porcherie et de la municipalité.

« Ma qualité de vie a changé depuis que les propriétaires ne respectent pas leur environnement. L’odeur de déjection animale peut être parfois insoutenable. Quand ça pue, ce n’est pas juste pour, moi, ma clientèle aussi n’aime pas ça. Certains ne reviennent simplement pas » explique l’apiculteur.

Selon Guillaume Turmine, les problèmes ont commencé il y a environ une dizaine d’années. La porcherie possède trois grandes fosses à lisier. Ce sont ces fosses qui semblent être à l’origine des odeurs nauséabondes que M. Turmine dénonce.

Bien qu’au départ des toiles étaient installées sur les fosses, elles se sont brisées et n’ont jamais été remplacées. De son côté, un des propriétaires du Groupe CDLM, Denis Robitaille, soutient qu’il a tenté de faire installer une toile flottante en 2010, mais que ses intentions ont été stoppées par la Ville. « On a proposé à la Ville des toiles flottante. Nous étions prêts à investir plus de 100 000 $ pour régler le dossier. Mais la Ville ne voulait pas accepter le projet », explique-t-il.

Dans le dossier que la municipalité a fait parvenir au Chambly Express.ca, elle demande effectivement une deuxième expertise, à la charge du requérant, évalué à 5 000 $. « Puisque l’agronome travaillait pour M. Robitaille, nous avons demandé une expertise externe », explique Alexandre Guay, secrétaire-trésorier adjoint et greffier adjoint de la Ville. Les propriétaires de la porcherie n’ont jamais fait cette deuxième expertise.

M. Turmine a donc demandé que la porcherie dépose de la paille dessus les fosses à lisier afin de stopper les odeurs. Toutefois, l’instabilité du matériel semble laisser passer beaucoup d’odeurs. « C’est compliqué, car les fosses ne sont pas vides et lorsque nous les vidons, nous perdons de la paille. C’est difficile de garder la paille au dessus », souligne M. Robitaille. Malgré les nombreuses plaintes de M. Turmine, le compromis a été voté récemment au conseil. La paille est désormais l’unique moyen de prévention demandé par la Ville.

« Je me suis tirée dans le pied, explique Guillaume Turmine. Maintenant, ils ont changé la règlementation et les porcheries ne sont plus obligées de mettre une toile durant toute l’année. Ils n’ont qu’à mettre de la paille simplement durant 4 mois. »

À bout de nerfs et de larmes, Guillaume Turmine ne peut qu’espérer que le propriétaire respecte ce petit règlement. Toutefois, du côté de la Ville, on confirme que la porcherie ne respecte pas toujours la règlementation du lit de paille. En effet, une infraction a été émise en 2011. « S’il ne veut rien faire de plus, qu’il mette au moins la paille. Au moins, qu’il respecte la loi et ses voisins », lance M. Turmine, l'émotion à la gorge.

Exaspéré, le résidant ne croit pas pouvoir compter ni sur la municipalité, ni sur la force du nombre, pour se faire entendre. Puisqu’il n’y a pas beaucoup de voisins dans la campagne, Guillaume Turmine a peur que son histoire reste non résolue et que personne n’impose la loi.

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