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Leçon 101 sur l’entrepreneuriat

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28 mai 2012
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Enfant, Paul Gauthier tombe dans la marmite de l’entrepreneuriat au contact de son père, entrepreneur en construction. « Il avait toujours des projets. Le matin, il se levait en parlant d’eux, et le soir, il se couchait toujours en parlant d’eux. C’était sa vie », confie le comptable agréé, qui enseigne sa passion depuis 18 ans, dont 15 ans au cégep de Saint-Hyacinthe. Le Journal vous révèle les secrets de la réussite en entreprise selon le Mathiassois, astuces qu’il partage dans La démarche entrepreneuriale 2e édition.

Pourquoi un éventuel entrepreneur devrait-il lire votre livre ?

Le livre est le plus à jour dans le domaine, en particulier dans le domaine fiscal. Contrairement à mon livre, les autres ouvrages traitent peu ou pas du tout de certains sujets plus complexes. En voici des exemples : l’effet de levier financier, l’actualisation, le roulement fiscal, l’exonération pour gain en capital, le gel successoral, l’étude de marché, la flexibilité dans les états, etc. Ces sujets semblent complexes ainsi listés, mais ils sont présentés à l’aide d’un langage accessible dans mon livre. De plus, il vient avec trois gabarits. Le premier sert à faire une réflexion sur soi-même ainsi que sur son projet. Les deux autres proposent une structure d’état financier où ils n’ont qu’à remplir les chiffres.

Pour un futur entrepreneur, quels sont les plus gros défis à relever au cours de la démarche ?

L’une des étapes les plus difficiles est de trouver une idée. Les gens doivent identifier un besoin du marché ainsi qu’une solution à celui-ci. Une autre difficulté est de faire une étude de marché. Réaliser les états financiers prévisionnels est aussi un défi.

Quelle est la différence entre un plan d’affaires et une étude de marché et pourquoi est-ce important de bien faire les deux ?

L’étude de marché est une composante du plan d’affaires, qui de son côté est le document final. Ce dernier est un outil essentiel qui sert à réfléchir sur soi, sur son projet en évaluant les risques et les menaces et comment y répondre (trouver les ressources requises). Par la suite, on le présente aux personnes qui ont les ressources pour nous faire confiance. Pour ce qui en est de l’étude de marché, elle permet d’aller chercher de l’information sur le potentiel du marché, sur les caractéristiques de notre clientèle, pour ensuite développer une offre et des stratégies. 

Selon Industrie Canada, 51 % des entreprises seulement survivent au moins cinq ans, est-ce des données décourageantes? Cela est dû à quels facteurs en général ?

Ce n’est pas décourageant. Il y a deux manières de voir ça. Je préfère voir le verre à moitié plein. Partir en affaires n’est pas évident. Si le taux de réussite était plus élevé, le marché serait saturé tandis que si le taux était plus bas, personne ne se lancerait. Les facteurs en général sont à 96 % des problèmes de gestion au niveau de la planification, le reste est la surestimation des conditions avantageuses et la sous-estimation des conditions dangereuses ainsi que la mauvaise prise de décision.

Quelles sont les principales qualités d’un bon entrepreneur ? Doit-on avoir une formation universitaire absolument ou un mentor ? 

Il n’y a pas de liste complète des forces ou des faiblesses, mais il y a des caractéristiques plus reconnues que d’autres comme être passionné, fonceur, avoir confiance en soi, être visionnaire, avoir du leadership. Il faut aussi être travaillant et avoir la capacité de prendre des décisions éclairées. Il n’est pas absolument nécessaire d’avoir des études universitaires si nous ne sommes pas dans un secteur de haut savoir. Par contre, avoir un mentor aide beaucoup les choses.

Y a-t-il une meilleure option pour se lancer en affaires : partir de zéro, acheter une entreprise existante ou acheter une franchise ?

Chacune des options propose des points positifs et négatifs. On doit choisir selon les conditions environnantes. Par exemple, si je veux ouvrir un restaurant rapide, je sais que c’est un concept qui a été réfléchi à maintes reprises et qu’il existe une franchise qui répond à mon idée. Si je veux démarrer une cordonnerie et que je veux des ventes au départ, je suis mieux d’acheter une entreprise déjà existante tandis que si j’ai déjà des ressources, je peux partir de zéro.

 

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