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Elle boit sur « la job » !

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1 juin 2012
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Par Stéphanie Mac Farlane

Julie Bergeron boit au travail et son patron le sait ! Chaque jour, sur les oups de 11 heures, la directrice assurance-qualité chez Sleeman Unibroue à Chambly teste des bières. Portrait d’un métier inusité qui fascine.

«Tout le monde me trouve chanceuse !», lance Julie Bergeron. Lorsqu’elle parle de son métier, elle fait pratiquement des jaloux. «La première réaction des gens, c’est ah ouin! Est-ce que tu as à déguster de la bière ? », raconte celle qui travaille chez Sleeman Unibroue depuis 1996 et qui occupe le poste de directrice assurance-qualité depuis l’an 2000. « Les personnes me demandent si on cherche du monde ! Ce qu’il faut savoir c’est qu’on est obligé de goûter la bière, mais on le fait de façon contrôlée. En résumé, je m’assure que le produit qui sort est conforme à la spécification donnée par l’entreprise et qu’il correspond aussi aux normes de sécurité alimentaire. »

Celle qui a obtenu un baccalauréat en science et technologie des aliments à l’Université Laval raconte qu’elle débute son quart de travail en vérifiant l’efficacité de la journée précédente. « Est-ce qu’il y a eu un problème ? Comment a roulé la ligne ? Et la qualité ? On fait un portrait global de la brasserie chaque matin. »

Au terme de la réunion qui dure normalement 1 h 30, le line-up pour la séance d’échantillonnage quotidien, qui se tient généralement entre 11 h et 12 h 30, est préparé. Eau de brassage, levure, bières fermentées, bières provenant de la cuve de garde, bières refermentées, produit fin prêt pour la mise en marché et matières premières sont testés par un groupe variant entre 5 à 25 personnes. «Les échantillons sont placés dans des bouteilles de bière et on verse le produit dans un verre de dégustation. On goute et on vide le surplus. Dans la dégustation de bières, c’est important d’avaler la gorgée», spécifie la spécialiste. Entre 10 et 40 échantillons de 5 ml sont testés chaque jour. La couleur de la bière sera, quant à elle, évaluée par un appareil.

À la recherche de défauts

En réalité, les goûteurs prenant part à la dégustation des différents produits sont à la recherche des défauts. « On veut être sûr qu’il n’y en a pas. C’est très rare qu’il y ait des défauts », ajoute Mme Bergeron. Parmi les problèmes possibles, un dégustateur peut déceler un goût de caramel écossais ou encore de pomme verte. « Ce n’est pas tout le monde qui peut détecter tous les défauts. Les papilles ne sont pas capables de tout détecter, d’où l’importance d’être au moins cinq personnes. Chaque année, on a une formation qui permet de s’améliorer. On est capable de voir les forces et les faiblesses de chacun des dégustateurs. »

Outre cette séance quotidienne, deux personnes sont affectées à la dégustation de la bière se trouvant dans la cuve de garde, tout juste avant d’être embouteillée. 

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