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Action Chambly veut une police de proximité

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1 octobre 2013
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Par Claudy Laplante-St-Jean

S'il n'arrive pas à renégocier une entente avec la Régie de police intermunicipale Richelieu-Saint-Laurent, Denis Lavoie, s'il est réélu, s'engage à créer un service de police à Chambly.

«C'est l'engagement de la campagne. En 2009, c'était l'aréna à trois glaces, maintenant, c'est la police», a expliqué le chef du parti Action Chambly, en compagnie de son équipe, le 24 septembre, en conférence de presse.

M. Lavoie a déjà fait tous ses calculs. «C'est très viable. On resterait à l'intérieur de l'enveloppe budgétaire. Présentement, on paie 3,8 M $ de quote-part et on fournit 1,2 M $ en constats d'infractions», a indiqué celui qui est d'ailleurs allé examiner le budget de la Ville de l'Assomption, qui a présentement le plus petit service de police municipal de la région.

Dans le scénario envisagé, 27 agents (1 policier pour 1 000 habitants) pourraient former le service de police de Chambly tandis que quatre ou cinq véhicules seraient sur le territoire en même temps. L'ancien poste de police serait aussi utilisé comme quartier général. «Le but, c'est d'économiser et de maximiser les services. Il n'y aura pas moins de policiers sur le terrain, au contraire, la capacité de réponse va être plus rapide», a continué M. Lavoie en précisant que la Ville de Richelieu serait aussi intéressée à embarquer dans le projet.

De son côté, Jacques Ladouceur, actuel maire de Richelieu, a expliqué que la municipalité envisage quatre options, dont celle de créer un plus petit service de police avec Chambly. «Dans le cadre de notre consultation publique, on a examiné quatre volets en profondeur, soit renégocier l'entente avec la Régie actuelle, voir avec la Sûreté du Québec ou la police de Saint-Jean-sur-Richelieu ainsi que la création d'une plus petite régie. Nous sommes intéressés à regarder toutes les avenues», a commenté le maire de la seule autre Ville qui a dénoncé l'entente avec la Régie RSL.

M. Lavoie tient à ajouter que ce n'est pas le travail des policiers et policières qui est remis en cause dans cette décision. «Ce n'est aucunement relié à la qualité de leur travail. C'est purement politique et économique», a affirmé l'actuel maire.

Une entente à redéfinir

Avant la création d'un tel service, la première option est de négocier avec la Régie, affirme M. Lavoie à propos de l'entente que les élus de Chambly ont dénoncé à l'unanimité en décembre 2012.

Plusieurs points devront changer selon M. Lavoie, le plus important étant la représentativité proportionnelle. «Nous sommes 27 000 personnes, on paye 3.8 M $, on fournit 1.2 M $ en amendes, on représente 13 % de la Régie et on a seulement qu'un vote. Une municipalité de 580 habitants, qui paie 40 000 $, a aussi un vote. C'est problématique», a déploré celui qui n'aurait jamais signé une telle entente il y a 10 ans.

Le niveau de service est aussi à redéfinir selon M. Lavoie. Présentement, parce qu'elle fait partie de la CMM, la Ville de Chambly dispose de services de niveau 2, qui est dédié à une population de 100 000 à 249 000 personnes. Les services de niveau 2 étant supérieurs, ils sont aussi plus onéreux que les services de niveau 1, chose que l'actuel maire veut changer.

D'autres points, comme la méthode de facturation et l'utilisation du poste à Chambly sont aussi à revoir, selon le maire. «On va continuer de négocier. On va voir si nos prétentions trouvent réception. Sinon, on va créer notre propre corps de police», a-t-il conclu.

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