Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Chambly poursuit la MRC pour 13 M $

durée 00h00
21 octobre 2013
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Claudy Laplante-St-Jean

Incapable de pouvoir développer certains secteurs de son parc industriel en raison des aires de conservation implantées par des mesures de contrôle intérimaire de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, la Ville de Chambly poursuit cette dernière à la hauteur de 13,4 M $.

Chambly estime perdre 3 579 062 $ en valeur de terrains, 5 455 4000 $ en infrastructures ainsi que 4 416 653 $ en revenus anticipés. «Il y a trois millions de pieds carrés de gelés et 18 lots à développer. On pense pouvoir en développer au moins trois par année. Nous, on a investi pour faire la promotion du parc, on a un plan de développement. C'est aussi une zone de création d'emplois», explique Denis Lavoie, maire de Chambly.

Présentement, lesdits terrains sont situés dans des aires de conservation (terrains boisés protégés), où il est interdit de faire quelque aménagement que ce soit depuis août 2010, date d'adoption d'un règlement de contrôle intérimaire par la MRC.

«On a adopté le règlement afin de modifier le schéma d'aménagement en octobre 2010 et de pouvoir protéger les secteurs boisés. Il y a cinq ou six zones protégées, dont celle où est située l'entreprise Techo-Bloc. Ça a été accepté par Québec et c'est entré en vigueur», indique Bernard Roy, directeur général de la MRC en ajoutant que Chambly n'est toujours par conforme au schéma.

De son côté, Chambly est d'avis que ledit règlement s'est trop élargi et n'aurait pas dû toucher son parc industriel. Dans sa requête introductive d'instance envoyée à la MRC, on peut y lire que : «Les documents transmis par la MRC contenant le plan des zones visées n'étaient pas clairement lisibles et trop petits pour bien cibler l'objet entier de la démarche de la MRC» ainsi que «Chambly s'est par la suite aperçue que le spectre du règlement était beaucoup trop large et qu'il court-circuitait le développement continu de sa zone industrielle».

Entre les mains du gouvernement

Après plusieurs autres démarches, la MRC a finalement décidé de changer son règlement et d'apporter des modifications à son schéma d'aménagement afin que certains des bois protégés ne le soient plus dans le parc industriel de Chambly. Préalablement, la municipalité avait produit un rapport de caractérisation des boisés du parc à la demande de la MRC.

«Nous avons adopté le projet de règlement. C'est maintenant entre les mains du ministère des Affaires municipales, qui va le distribuer à tous les autres ministères et qui vont ensuite l'analyser et voir s'il va à l'encontre des orientations gouvernementales», continue M. Roy.

Selon la MRC, le ministère devrait donner une réponse quant à l'adoption ou non du règlement le 25 octobre au maximum.

Dans le cas où le gouvernement accepterait la proposition de la MRC, la poursuite de Chambly serait annulée affirme M. Lavoie.

De son côté, le préfèt de la MRC et maire de McMasterville, Gilles Plante, s'est contenté de confirmer la mise en demeure. «On va se défendre, on a pris un procureur», conclut-il.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 11 décembre 2025

Les pharmaciens d'hôpitaux et en CHSLD votent pour des moyens de pression

En colère face à l'inaction du gouvernement dans les négociations pour renouveler leur entente de travail, les pharmaciens d'établissement ont voté à 99 % en faveur d'un mandat pour mettre en œuvre des moyens de pression au moment qu'ils jugent opportun. Près de 1200 pharmaciens qui travaillent en milieu hospitalier ainsi que dans les CHSLD et ...

Publié le 11 décembre 2025

L'ARC recrutera 1700 employés pour ses centres d'appels

L’Agence du revenu du Canada (ARC) cherche à embaucher ou à réembaucher environ 1700 employés pour ses centres d'appels au cours des prochains mois afin de gérer l'afflux d'appels pendant la prochaine saison des impôts. Melanie Serjak, sous-commissaire adjointe à l'ARC, a déclaré mercredi aux journalistes que l'agence visait à atteindre un total ...

Publié le 10 décembre 2025

Selon une étude, la crise du logement coûte 2 milliards $ par année en coûts de santé

La crise du logement coûte, au bas mot, quelque 2 milliards $ annuellement au système de santé du Québec, selon les calculs de l’Observatoire québécois des inégalités. C’est là la grande conclusion du deuxième volet d’une vaste étude économique de l’Observatoire intitulé «Les coûts en santé du manque de logements adéquats». En septembre dernier, ...