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Échos du conseil de Carignan

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24 janvier 2014
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Par Claudy Laplante-St-Jean

Bien que les Villes de Chambly et Carignan en soient venues à un accord pour une nouvelle entente, il y a encore du travail à faire dans le dossier du Service incendie, a-t-on appris dans la dernière séance du conseil de Carignan, le 21 janvier.

Les deux municipalités ont fait une demande d'arbitrage à la Commission municipale du Québec, afin de connaître la valeur des biens liés aux investissements de Carignan dans le Service de sécurité incendie de Chambly au courant des dernières années. «On s'en va en arbitrage, on ne peut pas vous sortir les coûts, mais on n'est pas d'accord avec ce que Chambly propose. C'est loin de ce qu'on demande», a expliqué le directeur général de la municipalité, Alain Cousson, quand un citoyen a voulu en connaître plus sur les chiffres impliqués.

De son côté, le maire de Carignan, René Fournier, a rappelé que le choix de faire affaire avec le Service de Chambly et non pas de créer sa propre caserne était le meilleur. Il a rappelé que la majorité des gens lui a demandé de rester avec Chambly. «Comparé à un service autonome, c'est moins cher. On ne fait pas d'emprunt, la caserne est centralisée, on est à l'abri de toutes les poursuites, il n'y a aucune incidence sur nos primes d'assurances», a énuméré l'élu.

À la question de l'augmentation du coût de l'entente, M. Fournier a expliqué que Carignan était sous la moyenne du Québec concernant le coût par habitant d'un Service incendie. «Avant ça, on avait un avantage certain. Il y arrive un temps où on ne peut plus négocier plus. Chambly aurait pu nous dire, laissez faire, faites là votre caserne», a-t-il ajouté.

Finis les projets intégrés

Les élus, à l'exception de Patrick Marquès, ont adopté un règlement qui interdit maintenant les projets intégrés dans certaines zones de la Ville, dont le centre de l'île Goyer, le nord de l'île aux Lièvres, au sud de la carrière et au nord de l'ancienne voie ferrée dans le secteur centre.

«On veut éliminer le règlement sur les projets intégrés parce qu'il ne tient pas compte des autres règlements de la Ville. C'est un outil qui permet de densifier la construction sur un emplacement. Mais avec un marteau, tu peux à la fois planter un clou ou bien assommer quelqu'un», a expliqué M. Fournier en séance d'informations avant que le conseil se prononce sur le règlement.

Un projet intégré est «un projet de construction d'un ensemble de bâtiments devant être érigés sur un terrain contigu à une rue publique, pouvant être réalisé par phase, ne comprenant pas de rues publiques, ayant en commun certains espaces extérieurs, services ou équipements, et dont la planification, la promotion et la réalisation sont d'initiative unique. À l'intérieur d'un tel projet, un soin particulier est donné au mode de regroupement de l'ensemble des constructions et au caractère harmonieux de l'apparence extérieure des constructions».

De son côté, le conseiller Marquès a indiqué que la volonté actuelle du conseil est d'empêcher toute construction sur l'île au Foin. «Nous, on voyait plutôt la solution comme étant de faire de la construction en faisant le moins d'empreintes possible sur l'environnement», a indiqué M. Marquès en parlant de son ancien mandat au sein de l'équipe de Louise Lavigne.

«Ce sont deux visions différentes. Ainsi va la politique», a rétorqué René Fournier.

Rappelons que malgré l'abolition des projets intégrés, il est toujours possible de construire des maisons unifamiliales sur l'île au Foin.

Facture pour l'eau potable

Le conseil a autorisé le paiement partiel de 68 000 $ pour la fourniture en eau des résidences du projet de Carignan sur le golf, par la municipalité de Saint-Bruno-de-Montarville.

En raison de l'entente intermunicipale qui unit les deux municipalités depuis juin 2004, Carignan doit effectuer certaines contributions financières à la ville voisine.

Toutefois, la facturation pour l’assainissement des eaux n’a jamais été faite. En août 2013, la municipalité de Saint-Bruno a finalement envoyé une lettre à Carignan avec les montants qui auraient dû être réclamés depuis 2004.

«La Ville de Carignan a reconnu qu’elle s’est engagée à acquitter les dépenses en immobilisation liées à l’infrastructure, mais a déploré qu’on lui réclame tous ces montants, remboursables en un (1) mois», indique la municipalité.

De son côté, en vertu de l'entente, Saint-Bruno s'est engagée à émettre au plus tard le 1er octobre, une estimation de la somme à payer par Carignan au cours de l'année suivante. «Devant l’absence de facturation de 2004 à 2013, Carignan n’est tenue de rembourser que les sommes engagées dans les trois dernières années, soit un paiement partiel pour les années ¼ de 2010, 2011, 2012 et 2013», conclut la Ville de Carignan.

Vente de lots au gouvernement

Carignan a vendu 19 petits lots au gouvernement dans le cadre du projet <I>Corridor vert et bleu – Richelieu – Aidons-nous par la bande<I>. Les lots sont situés en bordure de rivières et la plupart abritent des espèces fauniques précaires ainsi que des espèces floristiques rares.

Le projet a pour but de sensibiliser la population à la restauration des rives, à la fragilité des habitats, à la connectivité des espaces naturels, spécifie la municipalité.

 

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