Bas St-Laurent et Gaspésie
Grève générale dans cinq parcs nationaux cet été

Par Salle des nouvelles
En raison de l’impasse, à la table de négociation, sur la question monétaire, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) annonce le déclenchement d’une grève générale touchera cette fois-ci 5 parcs nationaux de la région du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie, et ce, pendant les vacances de la construction.
Dès le samedi 20 juillet, les quelque 1 500 membres du SFPQ qui y travaillent débrayeront en même temps. La grève touchera les établissements suivants : Parc national du Bic; Parc national de la Gaspésie; Parc national de l’île-Bonaventure et du Rocher-Percé; Parc national Miguasha; Parc national du Lac- Témiscouata; et le Gîte du Mont-Albert.
Rappelons que la grève du 17 juillet concernera le Manoir Montmorency et le Parc de la Chute- Montmorency; le siège social; le camping des Voltigeurs; les centres touristiques du Lac-Kénogami et du Lac-Simon.
« Visiblement, François Legault est insensible à la réalité des petits salariés du Québec. Il n’a pas non plus la préoccupation d’assurer l’avenir de nos parcs et de nos réserves naturelles. Il est temps de hausser le ton », indique la présidente régionale du SFPQ Céline Bonneau.
Les dernières offres mises de l’avant par la direction de la Sépaq ont été jugées inacceptables par le comité de négociation du SFPQ. Dans un tel contexte, il était impossible de poursuivre les discussions sur le plan salarial. « Après une prolongation de convention collective et des négociations qui durent depuis plus de cinq mois, l’offre patronale est toujours ridicule : moins de 1% par année. Les augmentations de salaire proposées ne couvrent même pas l’augmentation du coût de la vie. Nous avons des téléphonistes-réceptionnistes, des journaliers, des conseillers aux ventes, des jardiniers, des préposés à l’accueil, des guides accompagnateurs et bien d’autres corps d’emplois qui gagnent entre 13 et 14 $ par heure, en plus d’avoir un travail saisonnier. Ils méritent de meilleurs salaires. Il n’est plus question pour eux de s’appauvrir année après année », rappelle madame Bonneau.
Rappelons qu’à l’issue d’une tournée de votes les travailleuses et les travailleurs de la Sépaq, membres du SFPQ se sont prononcés à 94 % pour le déclenchement d’une grève générale au moment opportun. Il s’agit d’un pourcentage historique de la part des membres de la Sépaq.
Le SFPQ est un syndicat indépendant qui regroupe environ 40 000 membres à travers le Québec, dont quelque 30 000 d’entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartie comme suit : près de 26 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 10 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.
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