Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pour les travailleurs étrangers

Dépistage: une réduction des délais est réclamée par l'UPA Montérégie

durée 15h00
25 avril 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Marie-Claude Pilon
email
Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

« Ça a assez duré ! L’attente des résultats des tests de dépistage de la COVID-19 pour nos travailleurs étrangers faut que ça cesse ! L’autonomie alimentaire des Québécois en dépend », clame M. Jérémie Letellier, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie.

Le climat est propice avec un printemps hâtif, les travailleurs étrangers temporaires (TET) ont commencé à arriver, mais les résultats des tests de dépistage de la COVID-19 retardent indûment l’entrée des travailleurs dans les champs. Les sources de stress deviennent de plus en plus nombreuses et inhumaines pour les producteurs agricoles et leurs travailleurs.

Les TET ont l’obligation de passer un test au 10e jour de leur quarantaine afin d’obtenir, avant le 14e jour, un résultat négatif leur permettant de travailler.

« Le fédéral a conclu une entente avec une seule compagnie pour faire les tests. Elle est située en Ontario, la province la plus touchée par le virus en ce moment. Certains de mes travailleurs déjà arrivés ont attendu leurs résultats plus de 17 jours avant de pouvoir travailler. Le temps d’attente est beaucoup trop long ! Nous sommes seulement au début de l’arrivée de nos travailleurs, qu’en sera-t-il lorsque l’ensemble des travailleurs arriveront au Québec ? Il faut réduire les délais d’attente afin qu'ils soient sortis de leur quarantaine après 14 jours, autant pour eux que pour tous les travaux au champ qui ne peuvent pas attendre », mentionne M. Jean-Claude Guérin, président du Syndicat de l’UPA Jardins-de-Napierville.

Les producteurs de la Montérégie sont prêts à collaborer et comprennent la légitimité des mesures de contrôle mises en place par le gouvernement canadien. Mais, selon eux,  il faut que les autorités livrent la marchandise et rendent accessibles rapidement les résultats des tests de dépistage de la COVID-19 pour permettre au TET de travailler immédiatement après la fin de leur quarantaine obligatoire. 

Pourtant, des représentations ont été effectuées il y a plusieurs semaines par l’Union des producteurs agricoles (UPA), l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ) et la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) pour demander aux gouvernements du Canada et du Québec de tout mettre en œuvre pour permettre aux TET d’être prêts à travailler au lendemain de leur quarantaine, c’est-à-dire au 15e jour suivant leur arrivée. Le gouvernement fédéral n’a toujours pas résolu cette problématique à ce jour, souligne l'UPA. 

La Fédération de l’UPA de la Montérégie demande aux deux paliers de gouvernement de travailler à trouver une solution immédiate pour corriger la situation. Notons qu'on compte plus de 6 880 entreprises agricoles sur le territoire de la Montérégie qui recrute environ 7 000 TET annuellement.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

Primes non versées aux infirmières: la cause de la FIQ devant le Tribunal

Le Tribunal administratif du travail a commencé à entendre, lundi, la requête de la FIQ contre Santé Québec et d'autres établissements de santé, à cause de certaines primes et ajustements qui n'ont toujours pas été versés aux infirmières, bien que la convention collective ait été signée en décembre 2024. Certaines primes devaient être versées 45 ...

Publié le 19 août 2025

Dubé dénonce le «refus total» des fédérations de médecins de négocier

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, dénonce «le refus total» des deux fédérations de médecins de discuter du mode de rémunération dans le cadre du projet de loi 106, qui vise entre autres à lier jusqu'à 25 % de la rémunération des médecins de famille à des indicateurs de performance. En point de presse mardi matin à Montréal, M. Dubé a voulu ...

Publié le 13 août 2025

La vague de chaleur pourrait prendre fin mercredi, mais les orages seront de retour

La vague de chaleur qui afflige le sud du Québec depuis maintenant plusieurs jours pourrait commencer à montrer des signes d'essoufflement, mercredi, mais le retour de temps plus frais devrait s'accompagner d'orages. Mercredi matin, le sud du Québec faisait toujours l'objet d'un avertissement de chaleur d'Environnement Canada, puisque le mercure ...