Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Ce n’est pas pertinent selon la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation

Andrée Laforest ferme la porte à un registre national des loyers

durée 12h00
3 octobre 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
Jean-Francois Desbiens
email
Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

La ministre des Affaires municipales et de l'Habitation, Andrée Laforest, a confirmé par voie de communiqué qu'il n'y aura pas de registre national des loyers.

Mme Laforest dit avoir pris cette décision à la suite d'une évaluation portant sur la pertinence de la mise en place d'un registre, ainsi que sur la faisabilité et les coûts qui y seraient reliée.

La ministre rappelle également que le Québec dispose déjà d'une législation lui permettant d'exercer un contrôle sur l'augmentation des loyers,

L'évaluation transmise par le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH) à la ministre arrive à la conclusion qu'il n'est pas opportun d'instaurer un registre national des loyers.

L’analyse conclut notamment qu'il existe déjà un encadrement législatif et réglementaire qui assure la protection des locataires contre les hausses de loyer considérées comme abusives. Le locateur doit déjà remettre à son locataire un avis quant au plus bas montant de loyer payé au cours des douze mois précédant le début du bail.

Également, si aucun loyer n'a été payé au cours de cette période, il doit, depuis juillet 2021, remettre obligatoirement au locataire un avis quant au prix du dernier loyer payé, peu importe à quel moment il était payable, ainsi que la date de ce dernier paiement.

La clause G du bail donnera toutes les informations nécessaires, sans égard au temps écoulé depuis la dernière location du logement. Incidemment, l'information contenue dans un registre reprendrait l'information déjà inscrite au bail.

« À la lumière de l'évaluation réalisée, il apparaît clair qu'un registre national des loyers ne ferait qu'ajouter une structure additionnelle à ce qui est déjà en place, souligne Mme Laforest. Nous avons déjà au Québec des mesures permettant de protéger adéquatement les locataires. Il est aussi essentiel de s'informer sur ses droits et de les faire appliquer lorsqu'ils ne sont pas respectés. Dans le cadre du projet de loi 16, nous avons d'ailleurs ajouté une mention obligatoire à la clause G du bail afin de mieux outiller les locataires lors de la négociation de celui-ci. Nous agissons donc là où c'est nécessaire et nous continuerons d'être là pour les Québécoises et les Québécois. »

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 11 décembre 2025

Les pharmaciens d'hôpitaux et en CHSLD votent pour des moyens de pression

En colère face à l'inaction du gouvernement dans les négociations pour renouveler leur entente de travail, les pharmaciens d'établissement ont voté à 99 % en faveur d'un mandat pour mettre en œuvre des moyens de pression au moment qu'ils jugent opportun. Près de 1200 pharmaciens qui travaillent en milieu hospitalier ainsi que dans les CHSLD et ...

Publié le 11 décembre 2025

L'ARC recrutera 1700 employés pour ses centres d'appels

L’Agence du revenu du Canada (ARC) cherche à embaucher ou à réembaucher environ 1700 employés pour ses centres d'appels au cours des prochains mois afin de gérer l'afflux d'appels pendant la prochaine saison des impôts. Melanie Serjak, sous-commissaire adjointe à l'ARC, a déclaré mercredi aux journalistes que l'agence visait à atteindre un total ...

Publié le 10 décembre 2025

Selon une étude, la crise du logement coûte 2 milliards $ par année en coûts de santé

La crise du logement coûte, au bas mot, quelque 2 milliards $ annuellement au système de santé du Québec, selon les calculs de l’Observatoire québécois des inégalités. C’est là la grande conclusion du deuxième volet d’une vaste étude économique de l’Observatoire intitulé «Les coûts en santé du manque de logements adéquats». En septembre dernier, ...