Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Performance inégale entre les établissements

Santé Québec rapporte une modeste amélioration de la situation des urgences

durée 15h00
10 janvier 2025
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

La situation dans les urgences du Québec s’améliore globalement, mais modestement.

Dressant un bilan pour cette période de pointe qui revient à tous les ans après les Fêtes, Santé Québec a fait état vendredi d’un taux d’occupation des urgences qui est passé de 113 % l’an dernier à 106 % cette année pour la période du 28 décembre au 8 janvier, et ce, malgré un nombre de visites à l’urgence qui est demeuré stable. Il demeure toutefois à 145 % dans la région de Montréal.

Quant au deuxième indicateur suivi de près par Santé Québec, la durée moyenne de séjour, celle-ci a diminué de 1,3 heure par patient par rapport à l’an dernier, mais demeure tout de même à 17,9 heures.

Performance inégale

Certes, la situation est inégale d’un établissement à l’autre. Ainsi, sur les 55 grands hôpitaux de 100 lits et plus, près des deux tiers (63 %) d’entre eux, soit 35, ont vu une amélioration des deux indicateurs, 13 (24 %) ont connu une amélioration de l’un des deux indicateurs alors que sept d’entre eux (13 %) ont vu une détérioration des deux indicateurs. Quatre de ceux-ci sont situés dans la grande région de Montréal, soit l’Hôpital général de Montréal, l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital Santa-Cabrini et la Cité de la santé de Laval. Les trois autres sont l’hôpital du Centre de la Mauricie, l’Hôtel-Dieu de Lévis et l’Hôpital régional de Saint-Jérôme.

Frédéric Abergel, vice-président exécutif aux opérations et à la transformation à Santé Québec, impute une grande partie de cette amélioration au fait que, pour la première fois, les préparatifs en vue de la pointe hivernale se sont amorcés dès le mois de juillet. Selon lui, le réseau et ses urgences sont passés d’un mode de crise à un mode d’amélioration continue. M. Abergel a aussi beaucoup insisté sur l’autonomie des centres hospitaliers, dans le sens où ceux-ci travaillent à l’implantation de mesures qui leurs sont propres et adaptées à leur réalité en plus des solutions avancées de manière plus centralisée par Santé Québec.

Toujours trop de visites inutiles

Un des problèmes demeure toutefois la fréquentation inutile des urgences. Près de la moitié (44,5 %) des visites à l’urgence sont des patients dont les besoins ne sont pas urgents et pourraient être traités en première ligne. Pourtant, la première ligne a augmenté de 23 % l’offre de rendez-vous grâce notamment à un effort additionnel des médecins de famille.

C’est pourquoi Santé Québec a tenu à rappeler qu’il y a d’autres options que l’urgence, en l’occurrence le 811 Info-Santé ou Info-Social, le Guichet d’accès à la première ligne, les pharmaciens et les médecins de famille. Véronique Wilson, directrice générale adjointe à Santé Québec, a toutefois reconnu qu’en dépit de cette augmentation de l’offre, il n’est pas toujours facile de voir un médecin de famille.

Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 12h00

Un rapport interne du MSSS fait état du besoin de redresser le réseau des CLSC

Le réseau des CLSC (Centre local de services communautaire) du Québec doit être remanié et recentré sur sa mission première d’être une porte d’accès aux services sociaux et de santé axée sur les besoins et réalités du territoire qu’ils desservent. Un document préparé pour le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) à l’approche du ...

Publié hier à 9h00

Le passeport canadien devance celui des États-Unis en matière d'accès sans visa

Les détenteurs d'un passeport canadien ont dépassé les Américains en ce qui a trait à l'accès sans visa dans le monde. Le Classement Henley des passeports place le Canada au 9e rang pour le nombre de pays que les citoyens canadiens peuvent visiter sans avoir à demander de visa, soit 183 pays, tandis que le passeport américain se classe au 12e ...

Publié le 16 octobre 2025

Dubé suggère de transférer des chirurgies au privé après un an d'attente

Un patient qui attend depuis un an pour se faire opérer dans le réseau public de la santé pourrait être transféré au privé aux frais de l'État. C'est ce que l'on apprend dans un mémoire préparé par le ministre de la Santé, Christian Dubé, qui a été présenté à ses collègues du conseil des ministres en juillet. Le document, qui n'a été rendu ...